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Aides sociales des emplois : frein ou levier face à la pauvreté ?
2 avril 2011

Synthèse

Synthèse

            Temps partiel, intérim, chômage,... Comme le montre le document "La pauvreté en France", il y a environ 8 millions de pauvres en France. Le document « Protection sociale : où va-t-on ? » montre que la France est le pays qui a le plus fort sentiment d'insécurité sociale en Europe, mais qui possède aussi une dépense sociale supérieure à 4 points à la moyenne européenne. Les aides sont multiples et diverse. En 2009, le RSA est entrée en vigueur regroupant le RMI et l'API, l'allocation de parent isolé. Sa nouveauté est notamment de garder une partie des aides lorsque la personne retrouve un emploi. Mais les aides de l'emploi : est-ce un frein ou un levier face à la pauvreté ? Nous verrons que les aides peuvent être certes un levier, mais aussi un frein pour la pauvreté.

            Il y a plusieurs façon d'être pauvre, soit l'individu n'a pas d'emploi (dans ce cas sa préoccupation est d'en trouver un), soit il a un emploi précaire, un temps partiel, dont les revenus sont en dessous du seuil de pauvreté. Il y a d'après le document "La pauvreté en France" deux seuils de pauvreté existe,(selon la définition prise) soit 791 €/mois, soit 949 €/mois. Les aides ont été créé pour diminuer le pauvreté. L'aide la plus importante est le RSA. Elle apporte une aide financière pour les personnes sans emplois et complète les revenus trop faibles. Avec le RMI, certaines personnes reprenant une activité pouvait perdre de l'argent. Avec le RSA, elles reçoivent toujours une partie de l'aide selon les ressources.

            Nous avons vue lors de l'entretien avec une conseillère que les personnes sont suivi personnellement par ces conseillés du Conseil Général qui les orientent, soit vers le social pour régler les problèmes de santé, de logements,... , soit vers la formation ou soit vers l'emploi avec l'aide du pôle emploi. Le RSA est recalculé tous les 3 mois avec la déclaration des ressources et les personnes ont des objectifs a atteindre. Si cet objectif n'est pas atteint, ils voient pour quelles raisons il n'a pas été abouti. Le département peut aussi aider avec le financement du permis, d'une voiture, pour un entretien d'embauche lointain. Il ne faut pas oublier les aides au logement, les allocations familiales, les allocations chômage pour aider les personnes à subvenir à leurs besoins. Le RSA aide donc a trouvé un emploi, ce qui permet d'avancer et faire des projets sur les longs thermes. Les conseillers et le pôle emploi donnent aussi des adresses d'entreprises, des offres, etc. ... De plus, l'Etat aide pour la formation des personnes avec le financement des lycées par la région, avec les formations adultes.

Le RSA ne permet pas de cotisé pour la retraite, et il est trop faible pour que les personnes puissent s'en contenté, ce qui les poussent à chercher un emploi.

 

             L'article « Le revenu de solidarité active, plus que jamais » montre que les difficultés rencontrées pour trouver un travail ne sont pas toujours de l'ordre financière mais aussi pour la garde d'enfant, la mobilité, la formation, de la santé. Il y a donc des aides pour la mobilité et les formations mais la garde des enfants doit encore se développé.

             Le RSA aide donc les personnes à retrouver un emploi. Cependant le RSA moyen pour une personne seule sans enfant est d'environ 410 €/mois. Bien que cela aide financièrement, les personnes sont toujours en dessous du seuil de pauvreté et restent donc pauvres.

            Beaucoup reproche aussi au RSA d'augmenter le travail à temps partiel, comme le dit le document « Pour ou contre le RSA ? Serge Paugam sociologue Directeur d'études à l'Ecole des Hautes Études en sciences sociales » et « Le revenu de solidarité active, plus que jamais ». Les personnes travaillent à temps partiel pour percevoir l'aide ou des entreprises développent ces emplois car de toute manière les personnes reçoivent l'aide.

            Le RSA ne permet pas de lutter contre la pauvreté en général car les plus touchés, les jeunes et les retraités en sont exclus. Il y a un RSA jeune (- 25 ans), mis en place fin septembre 2010, qui marche peu car il faut avoir travaillé 2 ans dans les trois dernières années, ce qui est peu le cas. Si on a moins de 25 ans mais qu'on a la charge d'un enfant, on est considéré adulte.

            Enfin, lorsqu'on peut trouver un emploi, encore faut-il qu'il n'y en ait de disponible, des personnes peuvent être découragé par le manque d'offre.

            D'après l'article "Protection sociale où va-t-on ?" écrit par Guillemard Anne-Marie, les aides ont été créé après la guerre pour dynamiser la croissance économique et le plein emploi dans les sociétés industrielles. Aujourd'hui, la société a changé, avec l'arrêt de travailler voulu ou non, la population qui vieillit, la France a de plus en plus de mal à financer ces aides et on va vers une transformation de ces aides.

 

            Comme le dit Martin Hirsch, le créateur du RSA, « Le RSA ne résout pas tous mais ne rien faire ne résout rien ». Les aides permettent de soutenir les personnes dans une mauvaise passe. Le RSA n'est pas une solution miracle, elle permet d'aider les personnes à trouver un emploi, mais l'offre peut être insuffisante. Les aides permettent de survivre mais pas de vivre. Nous avions au départ des opinions très différentes, cette étude nous a permis de nous informer et de nous mettre d'accord.

Rédigé par V.B

Réviser par H.R

 

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